Marsouin de Burmeister

« Phocoena spinipinnis »

Le Marsouin de Burmeister a été identifié pour la première fois par le zoologiste allemand Karl Hermann Burmeister en 1856. Bien que beaucoup ait été appris depuis plus de 100 ans, cette race reste l’un des membres les moins étudiés et les plus énigmatiques de la famille des marsouins. Comme tous les marsouins, le marsouin de Burmeister n’a pas le bec allongé évident chez la plupart des espèces de dauphins. L’une des caractéristiques les plus distinctives est la nageoire dorsale, qui est bien en arrière du milieu du corps et porte une rangée de bosses dures sur son bord avant. La nageoire dorsale de ce marsouin est plus longue et plus basse que les nageoires dorsales des dauphins ou d’autres marsouins. Une autre caractéristique distinctive est que les bandes de marquage menant de chaque nageoire le long du corps sont asymétriques, étant droites sur le côté gauche incurvées à droite. Les taches oculaires sombres communes aux marsouins sont entourées d’anneaux gris pâle. C’est l’un des plus petits marsouins, allant d’environ 1.5 à 2 mètres de long et pesant d’environ 88 à 154 livres. Bien que les mâles aient tendance à être légèrement plus grands que les femelles, la différence n’est pas assez grande pour être considérée comme un facteur déterminant de son sexe. Les anchois et le merlu sont des aliments de base de l’alimentation de ce marsouin, ainsi que plusieurs autres types de poissons, de crevettes et de calmars. Au large des côtes chiliennes, le marsouin de Burmeister se nourrit de pieuvres, d’escargots et d’autres mollusques. Pas un nageur flamboyant, ce cétacé se brise rarement et peut remonter à la surface pour respirer sans perturber grandement l’eau.

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Marsouin de Burmeister's Porpoise
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Marsouin de Burmeister's Porpoise
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Marsouin de Burmeister's Porpoise
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Marsouin de Burmeister's Porpoise

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Marsouin de Burmeister's Porpoise

Marsouin de Burmeister's Porpoise

Capables de plongées profondes et de vitesses rapides, les marsouins de Burmeister sont timides vis-à-vis des bateaux et semblent souvent disparaître dès qu’ils sont remarqués, ce qui rend leur comportement social extrêmement difficile à étudier. Ils sont le plus souvent vus par paires ou en petites gousses de 6 à 8, mais des gousses aussi grandes que 70 ont été repérées à l’occasion. Lequel de ces arrangements sociaux représente le plus fidèlement leur structure sociale typique reste incertain, car la présence d’humains peut modifier considérablement leur comportement naturel. En raison de la timidité du marsouin de Burmeister, les habitudes de reproduction n’ont pas été largement étudiées. On pense que la saison des amours dure de juin à septembre, suivie de dix mois de gestation, la saison des vêlages ayant lieu de mai à août. On pense que les veaux mesurent au moins 27 pouces de longueur à la naissance, les femelles atteignant la maturité sexuelle à environ 61 pouces et les mâles à 63 pouces. Les marsouins de Burmeister sont originaires d’Amérique du Sud, habitant les eaux côtières au large des côtes de l’Atlantique et du Pacifique. Du côté de l’Atlantique, on les trouve de Rio de Janeiro jusqu’en Terre de Feu, une région qui comprend les îles Malouines. Du côté Pacifique, leur territoire commence plus au nord, le long de la côte la plus septentrionale du Pérou et s’étend au sud autour de la pointe du continent. Ils n’ont pas été trouvés en dehors de cette région côtière. Leur préférence est pour les eaux froides et relativement peu profondes d’environ 500 pieds de profondeur ou moins et ils errent parfois dans les eaux très peu profondes des rivières et des estuaires. Il n’est pas certain qu’ils habitent tout le littoral de manière continue ou uniquement des territoires le long de celui-ci. Mis à part un prédateur naturel, l’épaulard, l’homme représente la plus grande menace pour ce marsouin. Ils font partie des cétacés capturés par inadvertance dans des filets de pêche et jusqu’au milieu des années 1990, les industries de pêche du Chili &au Pérou les ont abattus ou harponnés, vendant leur viande pour la consommation humaine ou pour l’appât du crabe.

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