12 utilisateurs de l’application ByLock de FETÖ arrêtés en Turquie

Les forces de sécurité ont arrêté mardi 12 suspects découverts à l’aide de ByLock, une application de messagerie cryptée développée et utilisée exclusivement par le Groupe terroriste Güleniste (FETÖ). Les suspects faisaient partie des 31 personnes recherchées par le Bureau du Procureur en chef de la capitale Ankara. Des opérations étaient en cours pour capturer les autres suspects. Parmi les suspects recherchés figurent des fonctionnaires et des opérations ont eu lieu dans 10 provinces pour les capturer.

ByLock a été découvert lors d’enquêtes criminelles sur le groupe terroriste, dont les activités criminelles sont sous le feu des projecteurs depuis deux tentatives de coup d’État en 2013. La Direction nationale du renseignement (MIT) a découvert l’application de messagerie apparemment programmée ou modifiée pour l’usage exclusif des membres du groupe par une personne liée à FETÖ.

Selon les médias, le personnel lié à FETÖ travaillant dans un puissant département de renseignement de la Police nationale turque était les « architectes » de l’application, ou plutôt de sa modification pour servir les objectifs du groupe. Un groupe d’agents du renseignement a été accusé de contrôler l’application privée utilisée pour transmettre les messages de Gülen à ses partisans, ainsi que pour instruire les membres du groupe sur la façon de mener des complots contre les anti-Gülenistes.

L’enquête de ByLock a été élargie après la tentative de coup d’État de 2016 par FETÖ, et des milliers de personnes accusées d’utiliser l’application de messagerie pour communiquer les messages du chef de groupe Fetullah Gülen à des subordonnés et pour de la propagande pro-terroriste ont été arrêtées ou arrêtées.

Les procureurs ont lancé des enquêtes sur des milliers de suspects, allant des commerçants aux généraux et bureaucrates de haut rang, des femmes au foyer et des hommes d’affaires de premier plan ont été arrêtés pour avoir échangé des messages via ByLock sur des soupçons d’actes de terreur.

La plupart des accusés affirment avoir téléchargé « accidentellement » l’application et ne l’avoir jamais utilisée, tandis que d’autres affirment ne pas l’avoir utilisée pour les messages FETÖ. Cependant, les messages, y compris ceux exhortant les membres du FETÖ à aider les comploteurs du coup d’État, montrent que l’application était l’un des moyens de communication les plus utilisés dans le groupe secret. D’autres applications de messagerie cryptées ont ensuite été utilisées par les membres de FETÖ après que les autorités ont découvert l’utilisation de ByLock.

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