Villa Carlos

Je suis né en 1936 à San Francisco, en Californie. En 1957, ma première leçon d’art a été avec Leo Valledor, qui a encouragé l’étude des gravures de Matisse tardives. Depuis 1958, mon travail a été présenté dans vingt-six actions communautaires, quarante expositions personnelles et installations, et soixante-quinze expositions collectives sélectionnées. J’ai reçu mon diplôme B.F.A. (Éducation) du San Francisco Art Institute et mon diplôme M.F.A. (Peinture) du Mills College, Oakland, Californie. J’enseigne à temps plein au San Francisco Art Institute depuis 1969.
J’ai exposé des œuvres à base de peintures à l’huile et à l’acrylique, d’aluminium, d’acier, de bronze, de bois, de plumes, de sang, de miroirs, de fibres et d’objets trouvés. En tant que travailleuse culturelle et organisatrice, mes actions ont été appliquées directement à la (aux) communauté(s). Ces idées ont été contextualisées et documentées sous forme de symposiums, d’enseignement, de collaboration, de performances, d’installations et d’actions arts-administration. Ce travail a contribué aux dialogues du monde de l’art mainstream, à l’histoire de l’art philippin américain, à l’art et aux artistes de couleur, à l’art américano-asiatique et aux actions affirmant mon héritage philippin américain.
Rétrospectivement, la création artistique m’a permis de vivre la vie et de poser et de construire des questions cruciales en cours de route.
« Pendant près de cinquante ans, Carlos Villa a exploré le sens de la diversité culturelle dans son art et, ce faisant, a élargi notre conscience de ce que nous considérons comme « multiculturel. »Ce qui a commencé au début de sa carrière comme une tentative de comprendre son propre héritage — une complexité des traditions philippines avec ses souches stratifiées de cultures asiatiques, africaines, indiennes et océaniennes, ainsi que les influences d’une tradition artistique occidentale — est devenu au fil du temps un exercice de création de sa propre anthropologie visuelle pour représenter son parcours personnel et, dans un sens plus large, la dynamique du tissage interculturel. »
– Preston Fletcher, Carlos Villa: Un poète de la Métaphore visuelle

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