Un cas de morsure d’araignée recluse se faisant passer pour une cellulite

Les araignées loxocèles, également appelées araignées recluse, sont communes aux régions du Sud, de l’Ouest et du Midwest des États-Unis. Les araignées recluse mordent rarement les humains, provoquant localement une papule ou une plaque érythémateuse douloureuse. Le plus souvent, il s’agit d’un phénomène auto-limité. Les piqûres d’araignées recluse produisent de manière caractéristique une forme asymétrique et un signe « rouge, blanc et bleu » correspondant à un érythème réactif, une vasoconstriction et une thrombose. Le centre violacé développe une escarre nécrotique et s’ulcère ensuite. Des symptômes systémiques tels que de la fièvre et des myalgies peuvent également survenir. Rarement, les patients développeront des complications systémiques telles qu’un choc circulatoire, une coagulation intravasculaire disséminée, une anémie hémolytique positive à Coombs et une insuffisance rénale aiguë. Nous présentons un cas d’un homme adulte en bonne santé présentant deux plaques érythémateuses douloureuses sur la malléole latérale droite. Un panel métabolique complet et une numération formule sanguine complète étaient normaux. Il a d’abord été traité avec des antibiotiques à large spectre pour une cellulite présumée. Il a ensuite développé une pseudovésiculation et une teinte centrale violacée à chaque lésion concernant une nécrose 24 heures après la présentation initiale. Alors qu’aucune araignée n’a jamais été visualisée et que le patient a été présenté à un hôpital du nord-est des États-Unis, il a rapporté un vol transcontinental de la côte ouest au cours duquel il a ressenti une sensation de brûlure mémorable et douloureuse. Le traitement antibiotique a été arrêté après 3 jours et les lésions du patient ont guéri avec des soins de base de la plaie. Ce cas met en évidence l’importance des antécédents lors du diagnostic d’une morsure d’araignée suspectée. La discussion mettra en évidence la nécessité d’exclure les complications systémiques ainsi que d’examiner les affections plus courantes qui imitent les piqûres d’insectes et nécessitent un traitement plus étendu, telles que l’infection, la vascularite et les maladies vasculaires.

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