Résumé
La région de l’Afrique australe peut être divisée en un Nord tropical bien arrosé, drainé par de grands fleuves tels que le Zambèze et l’Okavango, et un Sud limité en eau, dont le côté ouest est vraiment aride, et les régions de l’est et du sud sont mieux pourvues. Figue. 3.3 le chapitre 3 résume les précipitations de la région. L’écart des ressources en eau entre le nord et le sud de la région est le mieux illustré par le ruissellement annuel moyen du Zambèze (tableau 5.1), à 39 × 109 m3, soit une quantité équivalente à plus de 75% du ruissellement total de tous les fleuves de la République d’Afrique du Sud (51,5 × 109 m3 selon Hattingh 1981). La grande majorité des ressources en eau de l’Afrique australe sont fluviales. Au sud du Zambèze, il y a très peu de lacs d’eau douce naturels. En Afrique du Sud, il existe d’importantes réserves d’eau douce dans les eaux souterraines, mais les estimations précises des taux de recharge sont incertaines, et la valeur des ressources renouvelables des eaux souterraines l’est donc. Des estimations de la recharge allant de 16 × 109 m3 par an à 37 × 109 m3 par an ont été suggérées (Afrique du Sud, Ministère des Affaires de l’Eau, 1986), mais seule une petite partie de celle-ci peut être récupérée économiquement. Le Département sud-africain des Affaires de l’eau (1986) estime provisoirement que 5,4 × 109 m3 pourraient représenter l’utilisation maximale potentielle réaliste des eaux souterraines par an. Cela représente 16,4 % du ruissellement de surface exploitable annuel des rivières.