xmlns= »http://www.rsc.org/schema/rscart38L’oxydation atmosphérique de l’hydroperoxyde de méthyle par le radical hydroxyle a été étudiée en utilisant des méthodes théoriques de haut niveau. Cette réaction est importante dans la chimie de la troposphère car ces espèces contribuent à la capacité oxydante de l’atmosphère et nous avons donc également étudié la réaction nue et l’effet de l’humidité relative. Dans les deux cas, la réaction peut se dérouler soit par abstraction de l’atome d’hydrogène terminal du groupe OH, produisant CH3O2 + H2O, soit par abstraction d’un atome d’hydrogène du groupe CH3, formant H2CO + OH +H2O. Nous avons utilisé des méthodes théoriques de BH & HLYP, QCISD et CCSD(T) avec 6-311 +G(2df, 2p), aug-cc-pVTZ, aug-cc- Les ensembles de bases pVQZ et CBS pour étudier le mécanisme de réaction, et la théorie des états de transition conventionnels et variationnels pour étudier la cinétique de la réaction. Pour la réaction nue, nous avons calculé à température ambiante, une constante de vitesse de 3.59 × 10-12 cm3 molécule−1 s-1 pour la formation de CH3O2 + H2O et de 1,68 × 10-12 cm3 molécule-1 s-1 pour la production de H2CO + OH + H2O, avec des rapports de ramification de 68% et 32% respectivement. La vapeur d’eau augmente la constante de vitesse pour la formation de CH3O2 + H2O entre 2 et 19%, en fonction de la température et de l’humidité relative, tandis que la constante de vitesse pour la production de H2CO + OH + H2O est augmentée entre 0,3 et 5% par l’effet de la vapeur d’eau dans les mêmes conditions, ce qui signifie que le taux de ramification pour la formation de CH3O2 + H2O est augmenté jusqu’à 2,5%.