Qu’est-ce que le disque cervical?
Le disque cervical est une structure contenue. À l’extérieur, les parois de l’anneau sont les bordures extérieures du disque. Ces murs sont faits de collagène, le matériau solide mais flexible qui ressemble un peu à la toile de jute ou au nylon d’un manteau. L’intérieur du disque est constitué du noyau, une substance semblable à de la gelée qui est sous pression.
Le disque entier peut être considéré comme un pneu de voiture rempli de gelée. Normalement, la paroi du disque est assez solide mais suffisamment souple pour absorber les chocs et permettre un certain mouvement, y compris la rotation, la flexion latérale et même un déplacement appelé translation ou cisaillement.
Disque déchiré dans le cou
Le disque peut malheureusement dégénérer suffisamment pour produire des douleurs au cou. Cette douleur est générée par les déchirures de la paroi du disque (l’anneau). Une douleur discale peut également être générée par la plaque d’extrémité osseuse si le disque devient suffisamment dégénératif pour permettre aux forces d’impact de surcharger cette zone, une résorption discale isolée ou une IDR se produira.
Diagnostiquer l’origine de cette douleur est parfois très facile si le patient a une douleur au cou typique et que cette douleur est associée à un seul disque dégénératif trouvé dans le cou. Cependant, avec la présence de plusieurs disques cervicaux dégénératifs, le diagnostic devient plus difficile. Si la douleur au cou est importante et que le patient a échoué à d’autres traitements conservateurs, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Qu’est-ce qu’un discogramme cervical?
C’est là que le discogramme est utile. Le discogramme peut identifier le ou les générateurs de douleur. Il convient de noter qu’il s’agit d’un test pré-chirurgical et qu’il ne doit pas être utilisé à moins qu’un plan chirurgical puisse être envisagé.
Le test est assez simple. Une aiguille est introduite au milieu du disque au centre du noyau. Un colorant à rayons X est ensuite injecté dans le centre du disque pour augmenter la pression intérieure.
La compétence du discographe est primordiale pour la précision du test et le confort du patient. Avant de placer la première aiguille, un agent pharmacologique à action rapide doit être utilisé pour sédater de manière significative le patient. Un patient entièrement sous sédation ne sentira pas les aiguilles introduites.
Ceci est similaire à l’insertion d’une ligne intraveineuse (IV). L’inconfort se produit avec un « coup » initial à travers la peau, mais une fois la ligne placée, il n’y a pas d’inconfort au site d’insertion.
Une fois les aiguilles placées, le patient doit alors être réveillé, conscient et capable de répondre aux questions de manière rationnelle. Le discographe doit être patient pour attendre que le sujet se remette de cet agent anesthésique à action rapide pour être suffisamment rationnel pour répondre de manière critique aux questions.
Comment un discogramme est effectué
Trois ensembles de données sont générés.
Les premiers points de données sont les pressions d’ouverture et maximales du disque. La pression d’ouverture est la pression initiale à laquelle le colorant s’écoule dans le disque. La pression maximale est le point final du flux de colorant. Ces pressions nous renseignent sur l’intégrité du disque. Un disque qui a une grande déchirure peut être si incompétent qu’il ne peut supporter aucune pression et la pression maximale générée est faible.
Le deuxième ensemble de points de données est le volume de colorant et le motif de colorant générés dans le disque. Un disque normal est similaire à un ballon d’eau rigide. Il n’admettra qu’une petite quantité de colorant et le colorant restera au centre de ce disque. S’il y a une déchirure dans le disque, ce colorant s’échappera le long de la déchirure. Si la déchirure traverse et traverse la paroi du disque, le colorant sortira le long de la déchirure dans les structures adjacentes.
Le point de données le plus important est la génération de la douleur. Le patient peut encore être légèrement sous sédation, mais doit être éveillé et capable de signaler la qualité et l’intensité de la douleur. Comme le disque est sous pression, un test positif reproduira la douleur typique que ce patient éprouve au jour le jour. C’est ce qu’on appelle la « douleur concordante ».
La douleur est notée sur une échelle analogique visuelle de un à dix. La douleur peut également être considérée par le patient comme non concordante. Il s’agit d’une douleur qui survient avec la pressurisation, mais qui n’est pas identifiable comme la douleur quotidienne typique.
Un disque normal ne devrait causer aucune douleur, mais le patient remarquera peut-être une légère sensation de « pression ».
Certains discographes veulent toujours qu’un disque « normal » (non douloureux) soit inclus pour s’assurer que le patient n’a aucun problème de traitement de la douleur. Il y a des circonstances qui rendraient un disque normal testé précieux, mais de nombreuses circonstances ne sont pas nécessaires (à mon avis).
Il convient de répéter que ce test dépend de l’habileté de la personne qui effectue le test. Divers facteurs peuvent conduire à de fausses informations. L’aiguille placée dans l’anneau et non dans le centre du noyau causera toujours de la douleur, même dans un disque normal. Le patient doit être éveillé et capable de répondre aux questions. Un patient qui n’est pas complètement éveillé ne peut pas donner de réponses appropriées. De plus, précipiter les réponses du patient et ne pas répéter la pressurisation plusieurs fois pour confirmer les réponses peut entraîner de fausses informations.
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