Chez la Vieille est un endroit amusant pour boire mais un endroit déroutant pour manger.
La prise de contrôle de cette institution bien-aimée par Daniel Rose en 2016 a été motivée par l’amour et le respect de son histoire (lire plus à ce sujet ici), et pour le genre de cuisine de bistrot classique qui semble disparaître de Paris. Cette histoire est bien représentée par un menu qui comprend un bouillon étonnant, un boudin Basque aux pommes et une blanquette de veau. Ceux-ci sont délicieux, mais ils ne sont guère le genre de plats que l’on veut manger debout ou perché sur des tabourets dans le bar du rez-de-chaussée. Ce n’est pas non plus ce que l’on veut manger pendant les mois d’été étouffants, et pourtant le menu ne semble pas s’adapter aux saisons.
La salle à manger à l’étage est beaucoup plus confortable, mais elle est chic et calme et se sent comme le mauvais endroit pour être. Je préfère rester au bar, où des photos et des éléments de design du vieux Paris sont toujours exposés, mais je me retrouve à souhaiter plus de hors-d’œuvre que Rose avait promis, comme les délicieux toasts aux reins de lapin illustrés ci-dessous. En réalité, le menu est le même que l’on mange en haut (trop calme) ou en bas (debout).
Avec seulement quelques ajustements – une sélection élargie de vins au verre et des grignotages supplémentaires pour le bar – Chez la Vieille pourrait être un vrai succès et un succès régulier hanter. Pour l’instant, c’est un endroit charmant mais pas indispensable pour prendre un verre avant le dîner lorsque vous êtes près du Louvre.
Informations pratiques
Adresse : 1 Rue Bailleul, 75001
Horaires : Ouvert du mardi au samedi midi &dîner. Fermé le dimanche et le lundi.
Téléphone: +33 1 42 60 15 78
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Chez la Vieille in photos
Ce que les gens disent
Alexander Lobrano (2016) déclare que cette réouverture est « une très bonne nouvelle pour tous ceux qui aiment la volupté terreuse de la cuisine bistro française authentique à l’ancienne comme tout comme moi », louant la terrine de canard du chef Oleg Olexin qui « m’a fait remonter le temps de la manière la plus impitoyable, car cette dalle molle mais ferme de viande de canard hachée, d’organes et de graisse a le genre de funk de basse-cour que Madame Biasin a toujours fait sa signature. »
Le Monde (2016) François Simon qualifie la cuisine d' » opulente et généreuse » et aime le plat de foie gras aux lentilles et le » groove et swing » de la blanquette de veau.
TimeOut (2016) parle de bulots crémeux avec de la mayonnaise maison, mais dit que la vraie star est la blanquette de veau, servie directement dans une cocotte Staub avec une sauce si bonne qu’ils ont fini chaque goutte. Ils trouvent qu’il y a une vraie sincérité dans l’approche du chef, tant dans la carte que dans l’ambiance.
Le Fooding (2016) raconte: « nous sommes revenus et, comme au bon vieux temps, nous sommes entrés par la porte qui est également utilisée par les résidents de l’immeuble…. on nous a remis un menu assez grand dans l’esprit d’une époque révolue: rillettes de sardines, hareng à la salade de pommes de terre et charcuterie artisanale de Franche-Comté pour les entrées copieuses ; coquelet à la diable, rognons de veau à la moutarde de Brive pour les plats principaux. »
Le Figaro (2016) note cela parmi leurs blanquettes de veau préférées à Paris.
Daniel Rose s’attaquera à Chez la Vieille et New York