Le but de cette étude était de déterminer les contributions respectives de la bouche et du nez à la respiration totale chez les patients devant subir des corrections chirurgicales de l’obstruction nasale. L’effet de l’expansion des narines antérieures et / ou de l’administration d’un décongestionnant nasal sur la composante nasale de la respiration a également été examiné chez ces patients. Bien que la variabilité entre les sujets ait été démontrée dans le rapport entre la respiration nasale et la respiration totale, 25% des patients « obstrués nasalement » étaient des frères nasaux à 100% et aucun patient n’avait une composante nasale inférieure à 18% de la respiration totale. Une grande variabilité existait entre les patients dans leur réponse à l’expansion des narines et / ou à l’administration de décongestionnants. Collectivement, ils n’ont démontré aucune augmentation moyenne significative de la respiration nasale avec l’expansion des narines seule. Les patients ont montré une augmentation avec l’administration du décongestionnant et avec le décongestionnant associé à une expansion des narines. Cette dernière condition a entraîné une augmentation plus importante qu’avec le décongestionnant seul. L’implication de cette étude est que les termes diagnostiques traditionnels « respiration buccale » ou « obstruction nasale » ne sont pas utiles. Ils ne décrivent pas le type, l’emplacement ou la gravité d’une obstruction ni la contribution relative du nez et de la bouche à la respiration. De nombreux patients qui présentent des symptômes ou des signes d’obstruction nasale peuvent compenser fonctionnellement pour maintenir une respiration nasale à 100%.