8 Fresques de Plafond Autrichiennes Célestes influencées par la Chapelle Sixtine

Comment pourrions-nous commencer sans mentionner au préalable le grand—père de toutes les fresques de plafond qui ont influencé tant d’autres qui ont suivi – la Chapelle Sixtine au Vatican.

Peint par Michel-Ange entre 1508 et 1512, le plafond de la chapelle Sixtine illustre l’art de la Haute Renaissance — une période de créativité exceptionnelle à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle.

Neuf scènes du Livre de la Genèse occupent le devant de la scène, dont la Création d’Adam est la plus connue, jouissant à juste titre d’un statut iconique égalé seulement par la Joconde de Léonard de Vinci.

La moitié gauche du plafond de la Chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange en 1508 et restaurée en 1994
La moitié gauche du plafond de la Chapelle Sixtine, peinte par Michel-Ange en 1508 et restaurée en 1994

Quiconque a essayé de peindre un plafond à la maison saura que c’est un travail pénible. Tout ça en levant les yeux. Mais imaginez peindre de cette façon pendant 4 ans solides!

Contrairement à la croyance populaire, Michel-Ange n’a pas couché sur le dos mais peint en position debout.

Le travail a été effectué dans des conditions extrêmement inconfortables, du fait qu’il devait travailler la tête inclinée vers le haut.Giorgio Vasari (1511 – 1574)

Le plafond s’élève à 13,4 m (44 pi) au-dessus du rez-de-chaussée, alors, que fait un sculpteur, peintre, architecte, poète et ingénieur du XVIe siècle pour atteindre de si hautes hauteurs?

Vous l’avez deviné – il a conçu son propre échafaudage. Mais au lieu de construire à partir du sol, il a économisé du bois en fabriquant une plate-forme plate sur des supports construits à partir de trous dans le mur près du haut des fenêtres.

Outre ses propres créations célestes, Michel-Ange inspirera des artistes ultérieurs comme l’Autrichien Paul Troger (1698 – 1762), dont les fresques illusionnistes du plafond se distinguent par leur vitalité dramatique du mouvement et leur palette de couleurs claires.

Voici 8 exemples de fresques baroques paradisiaques de l’Autriche du 18ème siècle.

Abbaye de Melk, Autriche

L’abbaye de Melk est une abbaye bénédictine fondée à l’origine en 1089 surplombant la ville de Melk en Basse-Autriche.

L’abbaye baroque actuelle a été construite entre 1702 et 1736.

Fresque au plafond de la Salle de marbre de l'abbaye de Melk par Paul Troger, 1730. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de la Salle de marbre de l’Abbaye de Melk par Paul Troger, 1730. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de l'arc central de la nef de l'église abbatiale de Melk par Johann Michael Rottmayr (1722) Via triumphalis de Saint Benoît. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de l’arc central de la nef de l’église abbatiale de Melk par Johann Michael Rottmayr (1722) Via triumphalis de Saint Benoît. Crédit Uoaei1
Fresques du dôme et du plafond de l'église abbatiale de Melk (Autriche) par Johann Michael Rottmayr (1716-22). Crédit Uoaei1
Fresques du dôme et du plafond de l’église abbatiale de Melk (Autriche) par Johann Michael Rottmayr (1716-22). Crédit Uoaei1

Illustration symbolique de l'histoire de l'abbaye de Melk, 1745. Crédit Uoaei1
Illustration symbolique de l’histoire de l’abbaye de Melk, 1745. Crédit Uoaei1

2. Monastère d’Herzogenburg, Autriche

Le monastère d’Herzogenburg en Basse-Autriche a été fondé en 1112 par des chanoines Augustins et rénové dans le style baroque en 1714.

Fresques au plafond de l'église abbatiale d'Herzogenburg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (fresque de gauche) et Bartolomeo Altomonte. Crédit Uoaei1
Fresques au plafond de l’église abbatiale d’Herzogenburg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (fresque de gauche) et Bartolomeo Altomonte. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de l'église abbatiale d'Herzogenburg (Basse-Autriche) par Daniel Gran Le Miracle de la Pentecôte. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de l’église abbatiale d’Herzogenburg (Basse-Autriche) par Daniel Gran Le Miracle de la Pentecôte. Crédit Uoaei1

3. Basilique de Sonntagberg, Autriche

La basilique de Sonntagberg est une église baroque de Basse-Autriche, construite entre 1706 et 1732, le pape Paul VI lui a donné le titre de basilique mineure en 1964.

Fresques au plafond de la basilique de Sonntagberg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (1738-43). Crédit Uoaei1
Fresques au plafond de la basilique du Sonntagberg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (1738-43). Crédit Uoaei1
Fresques au plafond de la nef et du dôme de la basilique du Sonntagberg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (1738-43). Crédit Uoaei1
Fresques au plafond de la nef et du dôme de la basilique de Sonntagberg (Basse-Autriche) par Daniel Gran (1738-43). Crédit Uoaei1

4. Abbaye d’Altenbourg, Autriche

L’abbaye d’Altenbourg est un monastère bénédictin situé en Basse-Autriche. Il a subi de nombreuses invasions et attaques, et a été détruit par les Suédois en 1645.

L’abbaye baroque actuelle a remplacé l’ancienne structure romane, et est considérée comme l’une des plus belles d’Autriche.

Fresque du dôme nord à la bibliothèque de l'abbaye d'Altenbourg (Basse-Autriche) par Paul Troger (1742) Théologie et Jurisprudence. Crédit Uoaei1
Fresque du dôme nord à la bibliothèque de l’abbaye d’Altenbourg (Basse-Autriche) par Paul Troger (1742) Théologie et jurisprudence. Crédit Uoaei1
Fresque dans le dôme de l'église abbatiale d'Altenbourg (Basse-Autriche) par Paul Troger (1733) La vision apocalyptique de Saint Jean. Crédit Uoaei1
Fresque dans le dôme de l’église abbatiale d’Altenbourg (Basse-Autriche) par Paul Troger (1733) La vision apocalyptique de Saint Jean. Crédit Uoaei1

5. Abbaye de Seitenstetten, Autriche

Fondée à l’origine en 1112, l’abbaye de Seitenstetten est un monastère bénédictin de Basse-Autriche qui a été richement rénové au 18ème siècle dans le style baroque.

Fresque au plafond de la Salle de Marbre de l'Abbaye de Seitenstetten (Basse-Autriche) par Paul Troger (1735) L'Harmonie entre Religion et Science. Crédit Uoaei1
Fresque au plafond de la Salle de Marbre de l’Abbaye de Seitenstetten (Basse-Autriche) par Paul Troger (1735) L’Harmonie entre Religion et Science. Credit Uoaei1
Ceiling fresco of the Abbey's Staircase at Seitenstetten Abbey (Lower Austria) by Bartolomeo Altomonte (1744) Triumph of St. Benedict. Credit Uoaei1's Staircase at Seitenstetten Abbey (Lower Austria) by Bartolomeo Altomonte (1744) Triumph of St. Benedict. Credit Uoaei1
Ceiling fresco of the Abbey’s Staircase at Seitenstetten Abbey (Lower Austria) by Bartolomeo Altomonte (1744) Triumph of St. Benedict. Credit Uoaei1

6. Église des Jésuites, Autriche

Également connue sous le nom d’Église de l’Université, l’Église des Jésuites est une église à deux étages à deux tours à Vienne, en Autriche. Il a été remodelé selon les principes baroques au début du 18ème siècle.

Église jésuite, Dr.-Ignaz-Seipel-Platz, Vienne, Fresques d'Andrea Pozzo pendant son séjour à Vienne (1702-1709). Crédit Uoaei1
Église jésuite, Vienne, Autriche. Fresques d’Andrea Pozzo pendant son séjour à Vienne (1702-1709). Crédit Uoaei1

La première église du bourg autrichien de Maria Taferl a été construite autour d’un sanctuaire à la Sainte Mère, qui est à l’origine du nom de la ville.

7. Basilique Maria Taferl, Autriche

Construite entre 1660 et 1710, la basilique baroque Maria Taferl présente une décoration ornée de feuilles d’or et le plafond décoré de fresques ci-dessous.

Fresque au plafond de la nef de la basilique Maria Taferl (Basse-Autriche) par Antonio Beduzzi (1714-1718) Glorification de St. Joseph, Crédit Uoaei1
Fresques du plafond dans la nef de la Basilique Maria Taferl (Basse-Autriche) par Antonio Beduzzi (1714-1718) Glorification de Saint Joseph, Crédit Uoaei1

8. L’abbaye de Göttweig, Autriche

L’abbaye de Göttweig est un monastère bénédictin près de Krems en Basse-Autriche.

Fondée au XIe siècle, l’abbaye a brûlé en 1718 et a été reconstruite à une échelle plus grande et plus somptueuse.

La fresque décorant l’escalier impérial (ci-dessous) est considérée comme un chef-d’œuvre de l’architecture baroque autrichienne.

Apothéose de l'empereur Charles VI par Paul Troger, 1739 à l'abbaye de Göttweig, en Autriche. Crédit Uoaei1
Apothéose de l’empereur Charles VI par Paul Troger, 1739 à l’abbaye de Göttweig, en Autriche. Crédit Uoaei1

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