La paralysie cervicale retardée après la fusion du rachis cervical entraîne une augmentation des coûts liés à l’hôpital

Objet: La paralysie cervicale retardée (DCP) est une complication connue après une chirurgie du rachis cervical. Bien que la plupart des PCD finissent par s’améliorer, elles peuvent entraîner une invalidité temporaire importante. Les complications postopératoires affectent la durée du séjour à l’hôpital (LOS) ainsi que le coût total de l’hôpital. Les auteurs ont cherché à déterminer le coût hospitalier du DCP après des opérations de fusion du rachis cervical.

Méthodes: Un examen rétrospectif des patients subissant une fusion cervicale pour une maladie dégénérative à la clinique Mayo de 2008 à 2012 a été effectué. Les patients qui ont développé des DCP non attribuables à un traumatisme peropératoire ont été inclus. Tous les coûts non opératoires ont été comparés à des coûts similaires dans un groupe témoin apparié en fonction de l’âge, du sexe et de l’approche chirurgicale. Tous les coûts et services reflétaient les coûts standard pour l’année en cours. Les données brutes sur les coûts ont été présentées en utilisant des ratios en raison de la politique institutionnelle contre la publication des données sur les coûts.

Résultats: 27 patients (18 hommes, 9 femmes) ont subi une fusion et développé un DCP au cours de la période d’étude. Ces patients ont été comparés à 24 témoins (15 hommes, 9 femmes) subissant une fusion au cours de la même période. Il n’y avait aucune différence entre les patients et les témoins en âge moyen (62,4 ± 3,1 ans contre 63,8 ± 2,5 ans, respectivement; p = 0,74), LOS (4,2 ± 3,3 jours contre 3,8 ± 4,5 jours, respectivement; p = 0,43), ou coûts liés à la salle d’opération (1,08 ± 0,09 contre 1,0 ± 0.07, respectivement; p = 0,58). Il y avait une différence significative dans les coûts hospitaliers non opératoires entre les patients et les témoins (1,67 ± 0,15 vs 1,0 ± 0,09, respectivement; p = 0,04). Il y avait une utilisation significativement plus élevée de l’imagerie postopératoire (TDM ou IRM) dans le groupe DCP (14/27, 52%) par rapport à la cohorte appariée (4/24, 17%; p = 0,018) et une utilisation significativement plus élevée des services de physiatrie (24/27 vs 15/24, respectivement; p = 0,046).

Conclusions: Bien que les DCP n’aient pas prolongé de manière significative la durée de l’hospitalisation, ils ont augmenté les coûts liés à l’hôpital. Cette méthode pourrait également être extrapolée pour modéliser les coûts d’autres complications.

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